L'apprentissage du Tai Chi Chuan est composé de 3 parties (étude des 103 mouvements) :
La pratique de cette forme « à mains nues » et la mémorisation de ses mouvements précis est fondamentale, elle est la base de tout travail ultérieur.
Cet enchaînement mime un combat dansé au ralenti, contre un adversaire imaginaire, et chaque mouvement correspond à une application martiale.
Les autres disciplines du style yang :
Chaque posture, chaque mouvement se caractérise par la présence d'un vide, d'un plein, d'une ouverture, d'une fermeture. Et tout comme une part de yang subsiste toujours dans le yin (et respectivement), il demeure toujours une part de vide dans le plein (et respectivement) ou une part d'ouverture dans la fermeture (et respectivement).
Prenons l'exemple où une jambe est principalement pleine et l'autre principalement vide.
Dans cette posture, la projection du centre de gravité sur le sol demeure dans le tiers central de la distance qui sépare les deux pieds (photo). Passée cette limite, une jambe devient excessivement lourde et l'autre excessivement légère, ce qui expose à un déracinement ou un balayage.
Quant à la jambe dite vide, il est crucial d'être attentif à préserver en elle une part de plénitude sans quoi elle deviendrait flottante et susceptible de ployer sous l'écrasement d'un pied de l'adversaire. Ceci est non seulement vrai dans les postures statiques mais aussi lors des déplacements, en reculant pour absorber ou en avançant pour ébranler la structure adverse.
Du point de vue mental, il est bon de retenir que l'esprit aura tendance à se focaliser exagérément sur la main ou la jambe dominante. Il nous incombe d'éviter cet écueil par le travail de l'intention.